Après des débuts timides, bricolant des chansons dans sa chambre en dilettante, il est repéré en 2013 par Tour de chauffe, un dispositif d’accompagnement d’artistes lillois, qui lui offre la possibilité de poser ses accords sur pistes, en studio. Avec des airs de folk-pop douce et contemplative, Ivory Lake se retranche derrière un minimalisme assumé.Des chansons sculptées au réveil, poncées dans la cuisine. Des rêveries écornées aux textes cachés. Le garçon a la voix sur le fil, mais la tient en équilibre.De la poésie de Charles Bukowski aux derniers tigres de Sibérie, Ivory Lake se nourrit de ce qui l’inspire : la beauté.
Sans fioritures ou garnitures inutiles, Ivory Lake entraîne son public dans les grandes plaines et joue les conquistadors grâce à un jeu folk minimaliste et assumé.Influencé par Dan Auerbach (The Black Keys) ou par l’icône de l’Église americana Johnny Cash, il suit le destin de ses aînés et embarque à bord des bateaux du Mississippi, bercé par les roulis du fleuve.